Description
Dans Du pain pour les usines, poursuivant le procédé d’interpellation de ses poyas post-situationnistes, le camarade Burland s’empare de l’iconographie des propagandes de la guerre froide, tantôt communiste, tantôt yankee et les détourne pour vanter les mérites sur un mode consumériste et ironique de la Gruyère et du gruyère.
Drôles, engagées, absurdement rhétoriques, les photographies de broderies (bien traditionnelles, elles) qui composent ce livre d’art incitent à une lutte idéologique renouvellée du côté de la dérision de l’auteur qui sait jouer avec tous les bords.